Qui sommes-nous ?

PRESENTATION DU RSDDH

  • Qui sommes -nous ?

Nous sommes le Réseau Sud pour la Défense des Droits humains (RSDDH), une  association haïtienne à but non lucratif mais, régional, travaillant dans le domaine des droits humains. Cet organisme de Réseau de défense  de droits humains a été fondé le 3 avril 1997, aux Cayes, 3ème ville de la République d’Haïti  par douze (12) organisations, dont neuf (9) organisations de femmes venant  de quatre (4) départements géographiques qui sont : le département du Sud, Grand Anse, Nippes et le département du Sud ‘Est. Son siège principal se trouve à la ville des Cayes, 6, impasse Sylvain, Bréfette. Il est patenté et reconnu d’utilité publique par le Ministère des Affaires Sociales.

  • Pourquoi Réseau Sud pour la Défense des Droits Humains ?

Haïti faisait face à une crise socio politiques extrême suite au coup d’Etat militaire de 1991 ou le président légitime a été envoyé en exil malgré le mécontentement du peuple haïtien. En cette période, la dictature prenait la garde du pays, c’était la peur totale qui régnait avec nos militaires haïtiens qui semaient la terreur.  Les persécutions politiques, les tortures, les viols, les arrestations illégales, les exécutions sommaires devenaient monnaies courantes partout à travers la République d’Haïti. La région Sud n’était pas exempt, la population lançait au quotidien des cris d’alarmes pour dire non à la dictature, oui à la démocratie.

Donc,vu les multiples cas de violations de droits humains et des femmes enregistrés à travers la région Sud D’Haïti.Nous les organisations de la société civile du département du Sud, Sud’Est, Grand’Anse et Nippes, considérant la nécessité et l’importance des droits humains à travers cette région Sud, considérant que la torture constitue une forme aggravée et délibérée de peines ou de traitement cruels, inhumains ou dégradants, considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme et de la femme soient protégés et aussi considérant que la paix, la sécurité, l’état de droit est le pilier de tout société qui veut avoir un développement durable.

Nous nous organisions en catimini et prenions en compte  les cris d’alarmes de  cette population en détresse, délaissé, désespoir de 1991 à 1997 en particulier les femmes et avions pris la décision de mettre sur pied cet entité pour la défense des droits humains et des femmes. De ce fait, les organisations : ACAFDS, UFECREDF, OVVIA, FECP, ODFES, UDPEAJ, UMECC, RAJUCDD, OFEL, OECP, ARDFEC, FODDEG et les professionnels, militants de Droits Humains tels que : avocats, médecins, formateurs d’Education en droits humains, sociologues, des victimes de tortures physiques et psychologiques directes et indirectes se joignent autour d’une même table, avons pris la décision de se constituer en Réseau de  Défense de Droits Humains régional Sud,  à but non lucratif et faisons le serment de lutter pour un Etat de droit à travers Haïti, plus spécialement dans la région Sud d’Haïti.

Par conséquent, cette lutte sera une lutte contre l’impunité, une lutte d’encadrement pour les victimes de torture, une lutte contre toutes sortes de violences contre les femmes et les filles, une lutte à l’autonomisation des femmes, une lutte à l’égalité des sexes, une lutte à la réinsertion sociale des prisonniers incarcérés aux différents centres de détention, une lutte pour une politique de réparation des victimes de violations de droits humains, une lutte pour la paix et la sécurité, une lutte pour la démocratie et la bonne gouvernance une lutte pour la formation en Education aux droits humains et de la femme  à travers cette région et enfin une lutte pour la protection et la formation intégrale des enfants en domesticité.

  • Mission et Vision

Sa mission est de renforcer le leadership des femmes, promouvoir, défendre et protéger les droits humains sans distinction de race, d’orientation sexuelle, d’handicap, de sexe etc. à travers les quatre (4)  départements de la région Sud en Haïti dont nous venons de vous citer ci-dessus .Sa vision  est de voir triompher les droits humains en Haïti sans distinction aucune dans les dix (10) ans à venir.

  • Domaines d’interventions

Elles sont les suivantes :

  • Formation
  • Assistance juridique
  • Assistance médicale
  • Assistance psychologique
  • Assistance économiques
  • Plaidoyer
  • Monitoring
  • Dénonciation
  • Observation
  • Autonomisation des femmes
  • Zones d’interventions
  • Département du Sud
  • Département du Sud’ Est
  • Département de la Grand ’Anse
  • Département des Nippes
  • Répartition des services au RSDDH

 Les services du  RSDDH sont repartis par sections, comme : Section juridique, enquête, formation, administration, secrétariat, comptabilité, communication, logistique et direction mais, la hiérarchie du RSDDH est l’assemblée générale qui donne ses attributions à un conseil exécutif, dirigé soit par un directeur exécutif ou une directrice exécutive

  • Composition du Conseil exécutif ou Conseil d’administration

Il se compose au maximumde 80% de femmes et 20% d’hommes élu en assemblée généraleselon les règlements régissant cette institution.  Donc, par le biais de ses dirigeants et dirigeantes, en particulier la directrice ou directeur a notamment les pouvoirs et attributions suivants :

  • Gérer et administrer.
  • Préparer le budget annuel pour la recherche de fonds, le soumettre pour approbation à l’assemblée générale.
  • Représenter le RSDDH en justice et auprès des bailleurs de fonds.
  • Faire tout acte susceptible d’assurer la prospérité du RSDDH.
  • Présider les réunions du Conseil.
  • Organiser et superviser les activités du RSDDH.
  • Recevoir, contrôler et viser les rapports journaliers, mensuels et annuels.
  • Signer tous les documents relatifs au RSDDH.
  • Le conseil exécutif par le biais de son directeur exécutif oudirectrice exécutive présente mensuellement à l’assemblée générale ordinaire un rapport détaillé concernant le fonctionnement du RSDDH en terme de gestion financière, administrative et concernant toutes suggestions et recommandations jugées nécessaires en vue de l’amélioration et de l’extension des activités des programmes du RSDDH.

 

  • La structure organisationnelle du RSDDH

Elle comprend :

  • L’assemblée générale
  • Un conseil exécutif ou conseil d’Administration
  • Un conseil Technique
  • Un Secrétariat
  • Les Bureaux de coordination départementale.
  • Priorités dans le cadre de nos actions

Dans le cadre de nos actions en droits humains, nous accordons une importance capitale à la violence basée sur le  genre, l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes. Pourquoi ?

  • La violence basée sur le genre

La violence basée sur le genre, appelée aussi « violence  sexiste » ou « violence sexospécifique », est un terme générique décrivant les actes préjudiciables commis contre le gré de quelqu’un en se fondant sur les différences établies par la société entre les hommes et les femmes (le genre). Sont concernés tous les actes causant un préjudice ou des souffrances physiques, psychologiques ou sexuelles, la menace de tels actes, la contrainte et d’autres privations de liberté, que ce soit dans la sphère publique ou dans la sphère privée.

Les actes de VBG constituent une violation de plusieurs droits de l’homme universels protégés par des conventions et instruments internationaux. Donc, qu’elle soit un homme ou qu’elle soit une femme, peu importe le type de violence  cependant, les femmes et les filles sont plus susceptibles à être victimes de violence en raison de leur vulnérabilité. La VBG a également d’importantes répercussions durables  sur la santé et le bien-être physique, psycho social et économique des femmes et de leur famille. C’est un phénomène complexe  et difficile à évaluer et à prendre en charge.

La population devrait savoir ce que c’est cette problématique, ses différentes formes de violences, ses causes, ses conséquences, sa prise en charge etc. En clair, c’est une obligation pour nous  d’aider, d’assister les survivants et survivantes  à surmonter les conséquences de l’acte subit. De ce fait, il est impératif pour nousleur survie et leur bien-être.    

  • L’autonomisation

L’autonomisationétant un processus de prise de conscience et de développement de compétence par lequel des femmes acquièrent une capacité d’agir de façon autonome, à la fois individuellement et collectivement et peuvent donc s’émanciper du pouvoir et de l’influence  qu’exercent les hommes sur elles. Aussi,  pour combattre la situation financière précaire où se trouve les femmes du pays et de réduire la violence économique, psychologique, physique et autres, les femmes doivent apprendre un métier, profession afin d’être préparé pour le marché du travail, ce qui va contribuer à leur autonomisation financière et sociale.

De ce fait l’autonomie financière des femmes s’avère nécessaire pour diminuer considérablement les phénomènes de violence faite aux femmes et aux filles. Elles doivent chercher à être des femmes  instruites, cultivées, autonomes, entreprenantes, ambitieuses, riches spirituellement et socialement prospères et influentes, en résumé, des femmes qui ont un impact positif au lieu d’être  seulement la femme de quelqu’un.

  • L’égalité des genres

L’égalité des genres, aussi connue sous les termes d’égalité des sexes, est le principe selon lequel les femmes et les hommes doivent recevoir un traitement égal et ne doivent pas être victimes de discriminations basées sur leur appartenance à l’un ou l’autre genre. L’égalité entre les hommes et les femmes est inscrite dans toutes nos activités  parce qu’on aspire à l’avènement d’un monde où les droits des  filles et des femmes seront revendiqués, valorisés et respectés par tous et où chacun(e) sera en mesure de réaliser son potentiel et de contribuer à une société plus juste et plus équitable pour tous. Par conséquent, mettre fin à toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles est non seulement un droit fondamental, mais c’est également essentiel pour accélérer le développement durable.

Donc, l’essentiel, c’est de combattre ses causes structurelles ; lutter contre toute forme de discrimination fondée sur le sexe; renforcer la pleine jouissance de leurs droits dans tous les aspects : civiques, sociaux, politiques, culturels et économiques.

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6, Impasse Sylvain, Brefette Les Cayes - Haïti

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